Vous arrêtez de fumer ou vous pensez arrêter bientôt ? Excellente nouvelle pour votre santé et pour votre budget ! Dès le 1er janvier 2019, la prise en charge des substituts nicotiniques par l’Assurance Maladie évolue. Selon les garanties de votre complémentaire santé, arrêter de fumer devrait donc vous coûter encore moins cher. C’est le moment de se lancer !
Ce qui change dans les remboursements des substituts nicotiniques
Les substituts nicotiniques ? Un vrai coup de pouce lorsqu’on souhaite arrêter de fumer. Les patchs, inhaleurs, pastilles et autres produits aident à mieux gérer la dépendance à la nicotine après avoir éteint sa toute dernière cigarette. Jusqu’à cette année, ils étaient remboursés par la Sécurité sociale à hauteur de 150 € par an. C’est peu quand on sait le budget que cela peut représenter… mais à partir du 1er janvier 2019, les remboursements de l’Assurance Maladie évoluent.
Sans plafond annuel, les substituts seront désormais pris en charge à hauteur de 65 % par l’Assurance Maladie. Ils devront pour cela figurer sur la liste établie par la Sécurité sociale, une liste amenée à évoluer régulièrement. Ils devront également être prescrits par un professionnel de santé : son médecin traitant ou une sage-femme par exemple. Et enfin, ces substituts seront pris en charge sans avance de frais, du moins dans les pharmacies qui pratiquent le tiers-payant.
Les remboursements des mutuelles seront donc plus intéressants aussi, selon les garanties souscrites. Pour une mutuelle qui rembourse le complément des dépenses de santé par exemple, le sevrage tabagique sera entièrement pris en charge. Prendre une bonne résolution oui, mais c’est encore mieux quand c’est plus économique !
Arrêter de fumer, la bonne résolution pour 2019 !
Au-delà de l’aspect économique quand on arrête de fumer, le sevrage tabagique est aussi une bonne résolution pour sa santé. Les bienfaits sur la qualité de vie sont notables, même dans les heures qui suivent la dernière cigarette. On estime ainsi que la tension artérielle et la fréquence cardiaque redeviennent normales dans la demi-heure qui suit. Dans les 48 heures, les sens du goût et de l’odorat s’améliorent et l’organisme a déjà purgé une bonne partie de la nicotine. Dans les trois mois, la circulation sanguine s’améliore et les poumons fonctionnent mieux. Et au bout d’un an, le risque de maladie cardio-vasculaire est réduit de moitié. Le risque de développer un cancer de la bouche, de la gorge ou de l’œsophage diminue aussi de moitié après 5 ans.
Prêts à vous lancer ? Pensez à vérifier la prise en charge de votre sevrage tabagique avec nos conseillers !
Image © Unsplash