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Loi Santé : les "happy hours" dangereux pour le "binge drinking" ?

Publié le Vendredi 18 Septembre 2015
Loi Santé : les "happy hours" dangereux pour le "binge drinking" ?

Le Sénat a adopté cette semaine un amendement à la Loi Santé qui concerne directement les jeunes. Cet amendement vise à fixer un prix minimum pour les « happy hours ». Objectif : limiter la consommation excessive d’alcool à petit prix et éviter le phénomène du « binge drinking » ou « biture express ».

Eviter l’alcoolisation massive chez les jeunes… et pas seulement !

Le phénomène est répandu, et fait même parfois l’objet de défis sur les réseaux sociaux ou entre amis. Il s’agit d’ingurgiter dans un temps très limité une dose massive d’alcool, afin d’être rapidement sous son effet. Ce phénomène a un nom : le « binge drinking ». Et ce sont ces « bitures express » qui sont dans le collimateur des sénateurs.

Alors que la Loi Santé est examinée au Sénat, les élus y ont apporté un amendement qui concerne les « happy hours ». Il s’agirait de fixer un prix minimum à l’alcool vendu à petit prix – et donc en grande quantité – dans nombre de bars et cafés en début de soirée. Pour ces enseignes, il s’agit d’attirer tôt dans la soirée une population en quête de fête et de bons plans. Mais la médaille a son revers : les « happy hours » pourraient ainsi favoriser l’alcoolisation massive, et pas seulement chez les jeunes.

Le débat devrait se poursuivre jusqu’au 2 octobre chez les sénateurs, avec un vote le 6 octobre. Pour la Ministre de la Santé Marisol Touraine, « nous devons tenir compte du droit européen, des principes de libre concurrence » estime-t-elle, citée par Ouest-France dans un article du 18 septembre. L’amendement devra donc passer cet écueil.

Le « binge drinking », un phénomène dangereux

Selon Alcool-Info-Service.fr, le « bing drinking » est un mode de consommation dangereux, qui peut avoir des conséquences importantes à court terme (coma éthylique, accidents de la circulation, accès de violence et d’agressivité… ) mais aussi à long terme (conséquences neurologiques sur le cerveau, risques potentiels de dépendance).

Une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) réalisée en juillet 2015 montre que les intoxications aiguës et les hospitalisations pour dépendance alcoolique concernent surtout le Nord-Pas-de-Calais et la Réunion, « avec un taux supérieur au double de la moyenne nationale ».

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