Une étude de l'INSERM vient de démontrer que les personnes qui n'ont pas de mutuelle consomment moins de médicaments que les bénéficiaires de couverture santé complémentaire.
Le dé-remboursement des médicaments par la Sécurité sociale pèse sur le porte monnaie, car la liste s'allonge chaque année. C'est le Service Médical Rendu du médicament qui définit la couleur de la vignette, donc son niveau de remboursement.
Pour rappel,
- les vignettes blanches sont remboursées à 65%
- Les vignettes bleues à 30%
- et les vignettes oranges à 15%
La participation forfaitaire nous fait payer par ailleurs 50 centimes d'euros par boite de médicaments achetée, avec une limite de 50 euros par an.
Si vous êtes admis en Affection Longue Durée, vous bénéficiez d'une prise en charge à 100% des médicaments.
Le réformes de l'Assurance Maladie et l'augmentation du prix de la santé nous poussent à de nouveaux comportements de consommation.
Il semble que nous nous dirigions vers un système de santé à deux vitesses :
- D'un coté, une approche assurancielle où la santé est considérée comme un risque, avec un choix de consommation limitée ainsi qu'une prise en compte plus active de la prévention
- D'un autre coté, le choix d'une consommation de santé qui allie confort et besoins avec le choix d'une couverture santé complète intégrant notamment le remboursement des médicaments à vignette orange, l'automédication, la médecine douce, etc.
Le prix des mutuelles augmente, mais il est possible de réduire le prix de son assurance santé en optant pour des comportements de consommation plus avisés.
Les assureurs proposent des mutuelles santé qui récompensent les comportements responsables en réduisant le prix des cotisations en cas de faible consommation. C'est notamment le cas d'April Responsabilis et de Alptis Sublima